L équipe Francaise "nos Bleus"

Les 23 bleus pour l'Euros 2008:
Selectionneur:Raymond DOMENECH

Liste des joueurs sélectionnés

Gardiens de But

23
Grégory COUPET
Olympique Lyonnais

16
Sébastien FREY
ACF Fiorentina

1
Stève MANDANDA
Olympique de Marseille

Défenseurs

3
Eric ABIDAL:cheers:
F.C. Barcelone

2
Alain BOUMSONG
Olympique Lyonnais

14
François CLERC
Olympique Lyonnais

13
Patrice EVRA
Manchester United

5
William GALLAS
Arsenal F.C.

19
Willy SAGNOL
Bayern Münich

17
Sébastien SQUILLACI
Olympique Lyonnais

15
Lilian THURAM
F.C. Barcelone

Milieux de Terrain

21
Lassana DIARRA
FC Portsmouth

6
Claude MAKELELE:cheers:
Chelsea FC

20
Jérémy TOULALAN
Olympique Lyonnais

4
Patrick VIEIRA
Inter de Milan

Attaquants

8
Nicolas ANELKA
Chelsea FC

9
Karim BENZEMA
Olympique Lyonnais

18
Bafetimbi GOMIS
AS Saint-Etienne

10
Sidney GOVOU
Olympique Lyonnais

12
Thierry HENRY
FC Barcelone

7
Florent MALOUDA
Chelsea FC

11
Samir NASRI
Olympique de Marseille

22
Franck RIBERY

L'ancien gardien de but Claude Abbes s'est éteint en fin de semaine dernière, à l'âge de 80 ans. Il a notamment porté les couleurs de l'AS Saint-Etienne, club avec lequel il remporta un titre de champion de France (1957) et une Coupe de France (1962). Il porta également à neuf reprises le maillot de l'Equipe de France (photo, derrière Raymond Kopa), participant notamment au Mondial 1958 en Suède, où la France termina à la 3ème place.

A quelques jours de son 94ème anniversaire, Bernard Antoinette est décédé à Saint-Martin de Boscherville (Seine-Maritime). Milieu de terrain, il comptait deux sélections en Equipe de France en 1937 face l'Autriche puis la Belgique alors qu'il évoluait sous les couleurs du FC Rouen.

Seul Champion du Monde issu de l'Océanie, le Calédonien Christian Karembeu (37 ans, photo) fêtera son jubilé fin mai. L'ancien Nantais a choisi de disputer deux rencontres dans son continent d'origine pour fêter sa retraite. D'abord à Papeete, pour le jubilé de Pascal Vahirua, seul Tahitien à avoir évolué en Equipe de France, le lundi 26 mai, puis cinq jours plus tard, le samedi 31, au stade Numa-Daly à Nouméa.

Zinedine Yazid Zidane (de l'arabe زين الدين زيدان) souvent surnommé Zizou est un joueur de football français d'origine algérienne né le 23 juin 1972 à Marseille dans la cité de « La Castellane ».

Marié à Véronique, Zinedine Zidane est père de quatre garçons : Enzo, Luca, Théo et Elyaz. Il est atteint de thalassémie bénigne, une maladie génétique, qui le fatigue naturellement.

Le 25 avril 2006, il annonce sa retraite sportive pour la fin de la saison 2005-2006.

Il a joué son dernier match le 9 juillet 2006 sur le sol allemand à l'occasion de la finale de la Coupe du monde opposant l'Italie à la France. Lors de celle-ci, il fut expulsé par l'arbitre à la 110e minute après avoir, en dehors d'une phase de jeu, donné un coup de tête au thorax de Marco Materazzi, suite à une insulte.

BIOGRAPHIE :

Les débuts

Le père du célèbre joueur de football français, Smaïl Zidane, est un Kabyle originaire de la wilaya algérienne de Béjaïa (Aguemoune Ath Slimane), en petite Kabylie. Zinedine est natif de Marseille et grandit dans le quartier de la Castellane. Zinedine Zidane signe sa première licence en 1982 dans un club non loin de son quartier d'origine : US Saint-Henri puis passe au SO Septèmes-les-Vallons avant de partir au CREPS d'Aix-en-Provence pour un stage de trois jours. C'est là qu'il est remarqué puis recruté par l'AS Cannes par l'intermédiaire de Jean Varraud. À l'âge de quinze ans, il intègre le centre de formation cannois.

Il débute en Première division le 20 mai 1989, contre le FC Nantes, à la Beaujoire ; il n'a pas encore 17 ans. En 1991, il marque son premier but en Première division, toujours contre le FC Nantes.


Les années bordelaises

En 1992, Zidane est recruté par Rolland Courbis aux Girondins de Bordeaux. Il sympathise avec deux autres futurs internationaux français, Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu, avec lesquels il forma ce que l'on appella par la suite le « triangle bordelais », ces trois joueurs démontrant une capacité à se trouver les yeux fermés sur le terrain. Zidane marque 10 buts pour sa première saison, puis 6 les trois saisons suivantes. Il a également disputé la finale de la coupe de l'UEFA en 1996 contre le Bayern Munich (perdue 0-2 ; 1-3) après avoir éliminé le Milan AC de Savicevic en quart, notamment grâce à un 3-0 historique au match retour au Parc Lescure (0-2 au match aller).

Les buts mémorables

Si ses deux buts en finale de la Coupe du monde 1998 restent gravés dans la mémoire de nombreux supporters français, Zidane a souvent été un joueur présent dans les grands moments : lors de sa première sélection, entré en jeu, Zidane inscrit deux buts contre la Republique Tchèque, permettant à la France d'arracher le match nul lors de cette rencontre amicale. Début 1998, quelques mois avant le début de la Coupe du monde et de la finale au Stade de France, il inscrit le premier but marqué au Stade de France, lors du match d'inauguration (match amical France-Espagne 1-0).

En demi-finale de l'Euro 2000, il marque un pénalty en or contre le Portugal, qualifiant du même coup la France pour sa première finale d'Euro depuis 16 ans. Au passage, il fêtera son but via un geste qui rappelle celui de Michel Platini à l'Euro 1984, contre le Portugal également, en demi-finale également. Il avait contribué aussi, via un coup franc contre l'Espagne, à la victoire des Bleus en quart de finale.

En finale de la Ligue des Champions 2002 contre le Bayer Leverkusen, Zidane marque un but décisif d'une volée du pied gauche qui offre la victoire par 2 buts à 1 au Real Madrid.

Lors du premier match de la France à l'Euro 2004, la France est menée 1-0 par l'Angleterre jusqu'à la fin du temps réglementaire. Zidane va alors marquer coup sur coup, un coup-franc (91e) et un pénalty (93e), offrant la victoire à la France.

En huitième de finale de la Coupe du monde 2006, contre l’Espagne, Zinedine Zidane, moqué par les supporters ibériques qui voyaient là le match de sa retraite, marque dans les arrêts de jeu. Pour ce but, exploit personnel, on retrouve le joueur à l’origine et à la conclusion de l'action. La France s’impose 3-1 et se qualifie par la même occasion pour les quarts de finale de la Coupe du monde en Allemagne.

Elle bat ensuite le Brésil de Ronaldo sur une passe décisive de Zinedine Zidane pour Thierry Henry. Il est élu par la FIFA « Homme du match » pour cette prestation.

En demi-finale, le 5 juillet, il est l'auteur du but vainqueur face au Portugal, sur pénalty, synonyme d'accession à la finale de la Coupe du monde 2006, la deuxième de l'histoire des « Bleus ».

Lors de la finale France-Italie du 9 juillet 2006, il signe le premier but de la partie sur pénalty (sur une « Panenka ») consécutif à une faute de Marco Materazzi, son troisième sur toute la Coupe.

Les mises au point de Zinedine Zidane

Une rumeur court selon laquelle Zinedine Zidane serait le fils d'un harki. Or comme il a lui même tenu à le faire savoir, il n'en est rien. Son père est algérien et n'a pas la nationalité française qu'il n'a d'ailleurs jamais demandé. Il vit à Marseille depuis les années 1950. Lorsque l'Algérie devint indépendante, il envisagea aussitôt d'y retourner ; c'est la rencontre de celle qui allait devenir la mère de Zinedine qui va finalement le faire rester en France. C'est ainsi que naissait avec sa fratrie Zinedine Yazid Zidane, Français grâce au droit du sol. Ancien ouvrier du bâtiment le père de Zinedine est aujourd'hui à la retraite, son fils lui a offert un pavillon dans la cité phocéenne où il est une personnalité respectée et profondément estimée. Brice Hortefeux conseiller de Nicolas Sarkozy le mettra d’ailleurs en avant pour appuyer son projet de droit de vote des étrangers : « Ne serait-il pas juste que l’étranger qui s’est intégré et qui paye des impôts puisse voir ce que l’on fait de son argent ? », déclare-t-il en prenant l’exemple du père de Zidane, et de l’Asiatique qui a fui « la terrible dictature de Pol Pot »

Lors des présidentielles de 2002, le quotidien L'Humanité a retranscrit une interview de Zinedine Zidane où celui-ci entendait faire publiquement part de ses inquiétudes : « plus d’une semaine après le premier tour, aucun joueur de l’équipe de France de football - symbole, qu’elle le veuille ou non, d’une "certaine idée de la France" -, n’avait encore donné son avis de citoyen. Comme souvent sur le terrain, c’est Zinedine Zidane qui a tracé la voie. Et, comme toujours, dans la simplicité et la force. "Je ne veux pas entrer dans un débat ni m’étendre, mais je donne mon sentiment comme beaucoup de monde peut le faire" a indiqué le numéro 10 des Bleus. Son sentiment ? "Il faut dire aux gens qu’ils votent. C’est très important et surtout qu’ils pensent aux conséquences de voter pour un parti qui ne correspond pas du tout aux valeurs de la France. Cela peut avoir des conséquences très graves (…). C’est sûr que je suis fier d’être Français mais c’est vrai que l’on ne peut pas être content de ce qui se passe. C’est grave (…)" »

Il a aussi rectifié les propos tenus notamment par Bruno Gollnisch : « Je tiens à préciser une fois pour toutes : mon père n’est pas un harki (…) Parce que j’entends partout qu’on dit qu’il est harki (…) Moi, je n’ai rien contre les harkis, je ne veux pas me mêler de ce qui se passe mais simplement mon père n’était pas un harki, mon père était un Algérien, fier de l’être et je suis fier que mon père soit un Algérien (…) Le seul truc, c’est que mon père, il n’a pas combattu contre son pays. »

Vieira est « incertain »

Patrick Vieira est «incertain» pour l'Euro, a reconnu Raymond Domenech, lundi, lui qui n'avait pas
accepté de commenter l'état de la cuisse gauche de son joueur depuis vendredi. Mathieu Flamini
a été convoqué pour l'inclure dans sa liste de vingt-trois si, d'ici six jours, Vieira n'avait pas la certitude
de pouvoir jouer à court terme. La nature exacte de la blessure du milieu des Bleus n'est pas connue.

« On se dit : ''on ne sait jamais...'' »
«On va essayer de mettre ''Pat'' dans les meilleures conditions possibles d'ici au 8 juin,
a déclaré le sélectionneur, lundi. La seule certitude, c'est que je sais déjà qu'il sera absent
contre la Roumanie quoi qu'il arrive. On lui donne le temps de se préparer tranquillement pour la suite.
On sait déjà que le travail qu'on va faire avec lui ne lui permettra pas d'être au mieux pour la Roumanie.
Les Pays-Bas ? Je ne m'en préoccupe pas pour le moment.»
Le sélectionneur reconnaît qu'il tente là une sorte de coup de poker lié au statut
du capitaine des Bleus, 105 sélections au compteur.
«Si on joue le coup jusqu'au bout, si on se dit ''on ne sait jamais'',
c'est parce qu'on connaît ses qualités, son niveau, sa capacité à entraîner les autres.»
Le patron des Bleus sent son joueur «déterminé» à revenir.
Mais il ne le retiendra que s'il est à 100% -
«il le sait, on en a déjà parlé» -, et il assure qu'il ne prendra pas de décision avant le 8 juin.
«Les vingt-trois doivent être opérationnels,
le groupe ne doit pas partir en se posant la question de l'état physique de quelqu'un».

Cinquième blessure musculaire de la saison
Raymond Domenech exclut par exemple de maintenir Patrick Vieira
dans la liste uniquement pour une participation à partir des quarts de finale, par exemple.
«Le 8, il doit être opérationnel. C'est la date à laquelle on peut changer un joueur de la liste initiale sur présentation d'un certificat médical.» «C'est de l'énergie et de la préoccupation en plus,
reconnaît, sur ce sujet, le sélectionneur.
On a connu ça en 2002 (NDLR avec la blessure de Zidane, entre autres),
en 2004 aussi un petit peu (NDLR, Desailly). On sait et on connaît les conséquences.
Le professionnalisme, c'est de s'inspirer des expériences des autres.
On va le faire pour ne pas commettre les mêmes erreurs qu'à l'époque.
Pour mobiliser les joueurs dans ces cas-là, c'est difficile.
Chez les joueurs, s'inscrit autre chose que le résultat du match.
On attend que les autres reviennent, on attend et on oublie de jouer.
En 2002, entre les matches, on ne parlait que de l'état de la cuisse de Zizou.»

Patrick Vieira n'avait aucune gêne en démarrant le stage, assure le sélectionneur.
Sa blessure remonte à la fin de l'entraînement de vendredi, avant France - Paraguay.
Cette énième rechute est le prolongement cruel de deux saisons en pointillés
pour le capitaine des Bleus, qui a notamment multiplié les ennuis musculaires.
Le 22 août 2007, touché au biceps fémoral gauche,
il avait connu une absence de trois semaines, avant de rechuter dès le 12 septembre,
une blessure qui l'avait arrêté pour un mois.
Le 23 octobre 2007,
une blessure au mollet l'avait écarté trois mois. Le 20 mars 2008,
enfin, une élongation à la cuisse gauche avait entraîné une indisponibilité de deux semaines.
Dans l'hypothèse ''optimisite'' d'une blessure qu'il l'éloignerait pour cette durée-là,
Vieira manquerait France - Pays-Bas, deuxième match des Bleus programmé le 13 juin. -